Pourquoi souscrire une assurance emprunteur ?

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Une assurance emprunteur est mise en place au moment de la souscription d’un crédit. La durée de cette assurance est limitée à celle de l’emprunt couvert. Il n’est pas obligatoire de mettre en place une assurance emprunteur.

Intérêt de l’assurance emprunteur

L’assurance de prêt permet de prendre en charge le remboursement partiel ou total du crédit couvert. Cette assurance est intéressante si un imprévu survient. L’assurance permet d’avoir (quasiment) la certitude de pouvoir rembourser au moins une partie du crédit. Avoir souscrit à cette assurance est une très bonne idée si certains problèmes surviennent. Ces derniers incluent : d’abord, le décès de l’emprunteur. Ensuite, la perte totale d’autonomie (PTIA). L’assurance couvre aussi les cas d’invalidité permanente. Enfin, l’assurance emprunteur protège en cas d’incapacité temporaire de travail (ITT). 

Cas particulier des co-emprunteurs

La souscription des garanties assurance emprunteur sert aussi à protéger la personne qui emprunte si elle ne perçoit plus la pension alimentaire due par son ex-conjoint. Pour les co-emprunteurs, les compagnies d’assurance proposent deux options. D’une part, celle consistant à assurer chacun des co-emprunteurs sur l’intégralité du capital. Dans ce cas, chacun des co-emprunteurs sera obligé de payer l’intégralité du capital en cas de décès de l’autre. D’autre part, il est possible d’assurer chaque co-emprunteur uniquement sur une partie du capital. Dans ce cas, le co-emprunteur survivant ne doit payer que la moitié du capital.

Spécificités de l’assurance emprunteur

Souvent effectuer des travaux d’aménagement, nécessite de prendre un crédit. Pour la personne couverte par l’assurance emprunteur, l’indemnisation peut concerner le capital avec une franchise. Ainsi, si le contrat prévoit une franchise de 90 jours, l’indemnisation commencera à partir du 91e jour. L’assurance peut proposer une indemnisation partielle en cas de perte d’emploi. Mais dans ce cas, le paiement s’effectue à la fin de la franchise. Il est possible d’inclure dans le contrat une durée maximale d’indemnisation. Cette dernière varie le plus souvent entre 9 et 12 mois.